photo de Naik Caruel

Naïk Caruel : auteur - compositeur - interprète - pianiste
Alexandre Phalippon : arrangements - basse

Cet incroyable duo fait le grand écart entre le jazz et la poésie, le swing et la chanson, tantôt en pétard tantôt lyrique. A force de parcourir les océans à bord de son piano à voiles, Naïk a ramené un fameux musicien à propos duquel on se demande s’il n’aurait pas traîné dans les boîtes de jazz enfumées de New-York ou sur une improbable péniche du côté du canal Saint Martin. Alexandre, à la basse électrique ainsi qu’aux arrangements, offre toute son inventivité au service des mélodies composées par Naïk.

Tout deux portent à son paroxysme l'art de la composition transcendant la voix et les textes écrits en français par la chanteuse. De la musique au verbe, alchimie du rythme et des rimes, qui élaborent un curieux mélange d'allitérations et jeux d'esprit, d'images mystiques et d'idées rebelles !

Naïk est une descendante « d’émigrés » Bretons installés à mi chemin entre la rue de Lappe, fief du « ghetto auvergnat » et le canal St Martin, mythique décor de Prévert et Kosma.
Petite fille, elle apprend le piano et s’essaye à ses premiers textes de chansons.
Adolescente elle mène de front la faculté de lettres (où elle découvre les poètes modernes, le militantisme pacifiste) et la place de lead dans un groupe de rock.
Plus tard, rencontre éblouie avec le jazz grâce à Christiane Legrand avec qui elle travaille plusieurs années et qui lui conseille d’aborder parallèlement l’art lyrique.
Elle étudie la psychologie qui l’amène naturellement au Yoga, puis à la philosophie orientale.
Partage entre la scène avec ses propres compositions et différents groupes de jazz dont elle est la vocaliste. Sa voix surprend parce qu’elle possède en même temps une dimension charnelle et la précision instrumentale. Le délire poétique de Naïk prend sa source à l’exubérance des images de Léo Ferré , la subversion de ses idées, quand ce n’est pas à sa faconde quasi fellinienne !
Se nourrissant aussi d’un imaginaire à la Claude Nougaro aux métaphores délibérément visuelles et symboliques, où poésie musicale la dispute aux jeux de mots et d’esprit.
Embarquement inédit avec celle qui conduit contre vents et marées la chanson visionnaire jusqu'à bon port !

C'est à 13 ans, en découvrant le son de basse du groupe KoRn qu' Alexandre se met profondément à la musique des sonorités graves.
Il travaille d'arrache-pied avec son premier professeur qui l'initie aux grands maîtres tels que Marcus Miller, Jaco Pastorius ou encore Richard Bona pendant six ans.
Sous les excellents conseils de sa famille de musiciens, il s'installe à Lyon où il intègre l'Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne en département Jazz.
Notre bassiste a plusieurs cordes à son arc puisque ses influences sont diverses et variées : jazz, funk, hiphop, métal. Aujourd'hui, il fait partie de plusieurs groupes, dont The Fat Bastard Gang Band, Blade, Yiazaal, DRH.